2 Schéma des types de ponts Vierendeel. Le type III est similaire au type II, mais avec la partie centrale supérieure des brides (membrures n.d.l.r.) légèrement courbées. 3 4 5 Exemples des ponts Vierendeel. la poutre Vierendeel : ‘L’idée du sans-diagonales’ et de réalisations pour qu’elle trouve son premier adepte belge,...” écrivait Vierendeel. Pour vérifier les calculs et le dispositif constructif des poutres Vierendeel, de nombreux tests ont été effectués. Tout d’abord il y eut notre expérience fondamentale du pont de 32 m à Tervuren en 1897, expérience poussée jusqu’à rupture. Viennent ensuite les expériences sur modèles en verre, celluloïd, bakélite et autres matières; expériences optiques (photoélasticimétrie) ; tests mécaniques à l’aide d’un influentiomètre ; essais sur des nœuds ; des analyses sur panneaux complets ; enfin, des études sur ponts exécutés, soumis à des charges d’essai dans diverses positions : détermination des flèches et fatigues. À propos du mode de calcul, il écrivait : “ La première méthode est la mienne, elle date de 1896, voilà 40 ans, et je l’emploie encore tous les jours. Puis vient celle de M. le Professeur Keelhoff, qui fut le premier à se rallier à l’idée du sans-diagonales ; En tant qu’ingénieur, publiciste et professeur, Arthur Vierendeel (1852-1940) a joué un rôle important dans la propagation de la technologie du fer/acier dans le génie civil et l’architecture, ainsi que dans le développement scientifique de la théorie de la stabilité et de la mécanique des sols.1 Sous le titre ‘Poutre Vierendeel et poutres triangulées’, il a publié en 1936, à la fin de sa carrière, dans notre magazine Ossature Métallique2 un bel aperçu de l’évolution, de l’acceptation et de l’application de son invention. Contrairement aux poutres à treillis, les poutres Vierendeel se caractérisent par des poutres à montants verticaux et nœuds rigides, mais sans diagonales. 25 ans pour convaincre “L’idée du sans-diagonales date de 1896. Elle fut très mal accueillie ; à l’unanimité professeurs et constructeurs la déclarèrent absurde et impossible à calculer ; il a fallu 25 ans d’efforts, d’explications « La première méthode est la mienne, elle date de 1896, voilà 40 ans, et je l’emploie encore tous les jours. » — Arthur Vierendeel, 1936 3 4 5 1 2
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